Certains établissements libertins ont été autorisés à rouvrir depuis le mois de juin en tant que salles de sport, contrairement aux boîtes de nuit. Cependant, l’instauration d’un couvre-feu à Paris et dans huit grandes métropoles à partir du 17 octobre 2020 a porté un nouveau coup dur aux propriétaires de ces clubs. En conséquence, les amateurs de rencontres libertines se sont tournés vers les plateformes en ligne, qui ont connu une explosion du trafic. Cela a eu un impact significatif sur la situation des clubs libertins pendant la pandémie de Covid-19.
L’impact du couvre-feu sur les clubs libertins
Les propriétaires de clubs libertins à Paris, Lyon et Montpellier ont été confrontés à une mauvaise nouvelle. Avec le couvre-feu imposé de 21h à 6h du matin dans certaines grandes villes, ils sont contraints de rester fermés pendant au moins 4 semaines. Cette mesure vient s’ajouter aux difficultés déjà rencontrées en raison de la pandémie de Covid-19. De nombreux clubs libertins ont d’ailleurs été contraints de fermer temporairement ou définitivement. En effet, 90% de leur chiffre d’affaires est réalisé pendant les horaires du couvre-feu. Malheureusement, cette situation pourrait durer jusqu’à la fin de l’année.
Impact des mesures de couvre-feu sur les clubs libertins pendant la pandémie de Covid-19
Les clubs libertins, considérés comme des « clubs de sport », ont été moins touchés que les boîtes de nuit par les mesures de couvre-feu. Cependant, leur avenir reste incertain. Les clubs situés en zone de couvre-feu en Ile-de-France et dans huit grandes métropoles devront mettre leur activité en pause au moins jusqu’à la fin de l’année. Les autres clubs libertins subissent également les dommages invisibles et impossibles à compenser causés par la pandémie de Covid-19.
Les problèmes liés au coronavirus sont préoccupants pour les clubs libertins à long terme. L’anxiété et la méfiance générale, l’absence de clients étrangers qui représentent jusqu’à 40% de la fréquentation dans certains clubs parisiens, ainsi que les mesures de distanciation sociale difficiles à appliquer, sont autant de défis auxquels ils doivent faire face. De plus, le développement des solutions en ligne, comme les réseaux libertins, contribue à la diminution de la demande pour les clubs physiques.
Il est évident que de nombreux clubs libertins en dehors de Paris et des huit grandes villes n’ont pratiquement aucun avenir à long terme. Certains ont d’ailleurs déjà fermé leurs portes, comme cela a été révélé dans une enquête de France3 sur la crise du coronavirus et son impact sur les clubs libertins.
JE VEUX OBTENIR UN ACCES GRATUITEMENT MAINTENANT JE VEUX OBTENIR UN ACCES GRATUITEMENT MAINTENANTLes adeptes du libertinage trouvent du réconfort en ligne pendant la pandémie de coronavirus
Depuis l’apparition du Covid-19, les adeptes du libertinage ont adopté de nouvelles habitudes. Par exemple, le site Wyylde a enregistré une augmentation significative de son trafic. Le trafic organique sur Wyylde, qui est le premier réseau libertin en France, ne cesse de croître depuis le début de la pandémie. En septembre, il a même augmenté de 25%, atteignant 1 million de visiteurs par mois (source SEMRush). Les avis positifs unanimes sur Wyylde confortent la plupart des amateurs de libertinage, qui se contentent désormais de partager des plaisirs via le tchat, la webcam ou en regardant simplement des vidéos. Les lieux libertins ont été remplacés par les réseaux en ligne.
La rencontre libertine en ligne : une nouvelle façon de se rencontrer
La situation actuelle a eu un impact sur les clubs libertins, ainsi que sur les sites de rencontre qui les soutiennent. Les sites comme Wyylde et NousLibertins ont connu une augmentation de leur fréquentation pendant cette période, ce qui montre que la demande reste forte malgré les restrictions. Cependant, les propriétaires de clubs libertins sont confrontés à des difficultés économiques et à des distances sociales accrues. Les clubs libertins sont appréciés par de nombreux Français, et il est probable que les libertins reviendront les soutenir une fois que la pandémie sera terminée. La question qui se pose est de savoir si les clubs seront toujours là pour les accueillir.
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